Le dopage tel qu'il est entendu ici est le recours à des produits pharmaceutiques, détournés de leur usage thérapeutique, pour une utilisation sportive. Tous les compléments nutritionnels, toutes les vitamines sont donc naturellement exclus de cette définition.
Tableau récapitulatif
Apport quotidien en protéines
Le recours au dopage est extrêmement dangereux pour la santé et peut entrainer des complications et des désordres irréversibles. Au niveau hormonal, tout changement perturbe inévitablement l'équilibre naturel de l'organisme. Par ailleurs, le recours à des solutions chimiques va à l'encontre de l'éthique sportive et du principe de l'égalité des chances. Enfin, le détournement de médicaments de leur usage thérapeutique est strictement interdit en France. Un dispositif légal existe pour punir ceux qui consomment des spécialités pharmaceutiques de façon détournée ainsi que ceux qui vendent des spécialités soumises à réglementation.
On entend parfois parler de certains produits en vente libre comme "dopants". Attention à ce stupide amalgame. FatBurner, Protéines Décathlon, BifidusActif, cafféine, vitamineC, Ginseng etc ne peuvent être assimilés à des dopants. Pourquoi? Simplement parce qu'aucun organisme sportif ne leur reconnait de caractéristique dopante. Parce que ce sont des éléments que l'on trouve naturellement dans notre alimentation quotidienne. Par ailleurs, il est absurde de penser qu'un régime hyper-protéiné (par exemple) peut avoir des résultats, à lui seul. Sachant que notre organisme est fait pour absorber une quantité moyenne précise de protéines quotidiennement, tout laisse à penser que les apports supplémentaires, chez un individu qui a une alimentation équilibrée, seront soit stockés sous forme de réserve énergétique (on risque de prendre du poids, mais pas du muscle), soit éliminés par les voies naturelles. La seule façon de faire en sorte que votre organisme puisse assimiler plus de protéines consiste en des injections de stéroides anabolisants.
A toutes fins utiles et à pur titre informatif, vous trouverez ici des infos concernant les stéroïdes anabolisants. Le sujet est vaste et il faudrait un site entier pour le traiter convenablement. Ceci est un bref récapitulatif. Il ne s'agit en aucun cas d'inciter au recours à ces produits et encore moins de débattre de leur libéralisation. N'oubliez pas qu'il existe une alternative au dopage: la combinaison "assiduité-motivation". C'est une méthode légale, propre, saine qui a fait ses preuves.
Les deux produits utilisés le plus couramment sont la nandrolone et la testostérone.
La nandrolone présente l'avantage de n'entrainer que de très faibles effets secondaires (sauf hautes doses). Parmi lesquels, pression artérielle élevée (saignement de nez, saignement abondant en cas de coupures...), acné. masculinisation très faible, augmentation de la libido, augmentation du nombre de globules rouges (sang plus épais), rétention d'eau.
La nandrolone augmente la synthèse des acides aminés ce qui a pour effet d'augmenter la masse musculaire. Les effets sont durables. Les dangers pour le foie et les reins sont faibles. La posologie sportive est de 4mg par kilo de poids de corps. Il ne vaut mieux pas dépasser 400mg par semaine (effets secondaires importants au-dessus de ce seuil).
Faites le calcul. Sur le marché pharmaceutique français, ce produit ne se trouve qu'en dosage de 50mg par injection. Si vous faites 80kg, il vous faudra donc procéder à 6 injections par semaine pour approcher la posologie sportive. Sachez qu'une seule injection n'aurait AUCUN effet. Et rappelez vous que le produit doit être injecté à une profondeur de 3cm. Au Japon, ce produit existe sous forme d'injection de 300mg (donc, une seule injection par semaine nécessaire).
Ex.: Deca-durabolin (de 50 à 100mg par ml), Durabolin, Norandren (de 50 à 200mg par ml), Nandrolona (300mg par ml).
La nandrolone peut être décelée dans l'urine 10 mois après l'injection. D'où la nécessité d'utiliser des produits masquant pour tromper les dépistages.
La testostérone présente des effets secondaires plus importants. On constate des effets sur le plan psychologique. Elle entraine: risque de cancer de la prostate, masculinisation (déconseillé chez les femmes!), stérilité réversible, rétrécissement des testicules, difficulté à trouver le sommeil, érections très fréquentes, acné, excitabilité accrue, rétention d'eau, gynécomastie. La testostérone existe sous deux formes: gélules et injections. Une partie de la testostérone produite par l'organisme est convertie en oestrogène (hormone femelle). Le taux varie d'un individu à un autre. En augmentant le taux de testostérone, on augmente en même temps les oestrogènes. Cela peut avoir plusieurs effets, dont l'augmentation de la proportion de graisse et la gynécomastie. Certains sont très sensibles à ce phénomène. Par exemple, près une première injection, leurs tétons deviennent hyper sensibles. Il existe des produits pour bloquer ce processus: les produits anti-oestrogènes (Proviron, Novaldex, Clomid...).
Les gélules présentent l'inconvénient de n'être que très faiblement dosées et d'avoir un effet de quelques heures seulement. Pour obtenir les mêmes résultats qu'avec une injection, il faut avaler une à deux gélules toutes les 3 heures dans le meilleur des cas. Par ailleurs, le foie est très sollicité pour l'élimination de cette forme de stéroides. D'autant plus que, pour avoir un rendement optimum, la posologie est souvent largement dépassée.
Testostérone en gélules: Andriol, Anadrol, Anadur...
Sous sa forme injectable, la testostérone demeure active jusqu'à 3 semaines. C'est à dire que votre taux de testostérone restera important pendant tout ce temps. Si ce produit est pris seul, 500mg par semaine suffisent. Cela correspond à 2 injections d'un produit fortement dosé.
Il existe différentes forme de testostérone: propionate, phenylpropionate, isocaproate, decanoate. Chacunes ont des propriétés différentes. Le mieux est de recourir à un produit qui contient plusieurs type de testostérone (véritable coktail injectable).
Testostérone injectable: Sustanon (Sostanon aux USA), Primoteston, Sten, Primobolan, Androtardyl, Parabolan.
Les produits cités augmentent la synthèse des protéines, le développement musculaire, la solidité des os, le potentiel de récupération et la force. On devient parfois trop fort par rapport à la solidité des tendons. Ce qui entraine des lésions qui peuvent aller jusqu'à la rupture totale du tendon. Lors d'une cure d'anabolisants, il faut augmenter ses apports en protéines de bonne qualité pour optimiser les effets. Il faut respecter un apport minimum de 2,2g de protéines par kilo de poids de corps. Pour limiter l'utilisation des protéines comme source énergétique, il convient de s'assurer un bon apport en glucides. Il faut aussi beaucoup dormir. Enfin, il faut éviter autant que possible la consommation d'alcool (le foie doit être épargné!).
Si la cure est à court terme, les risques sont limités. Il ne faut pas prolonger une cure plus de 8 semaines et il faut respecter une période de 2 mois "off" minimum avant de reprendre une nouvelle cure.
Pendant votre cure, vos taux de nandrolone et/ou testostérone ont été augmentés de façon extraordinaire. L'effet des produits disparaissant, votre organisme va naturellement diminuer sa production d'hormones pour retrouver un état d'équilibre. Ainsi, après la fin de la cure, le taux d'hormones chute en-dessous du niveau auquel il était avant le début de la prise de dopants.
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Le coût des anabolisants en pharmacie, si vous disposez d'une ordonnance, est très faible. Sous forme injectable, cela revient à moins de 20FF l'injection.
Sur le marché noir, le coût est beaucoup plus élevé. Il a été multiplié par 10 depuis les 20 dernières années aux USA. Le prix dépend du type de marché. Aux USA, le marché noir est devenu très organisé, si bien que les prix flambent (car la demande est importante). Par exemple, 300mg de nandrolone et 250mg de testostérone par semaine vous coûterait entre 1300 et 1900 FF (cela correspond à une cure de 2 mois). En Europe, les tarifs sont plus bas et très variables (selon les sources, les tarifs peuvent passer du simple au double!).
Concernant le marché noir, il faut se méfier des faux! Certains revendent des produits qui ne sont que des placebos. C'est un risque à prendre, qui peut être limité selon ses sources et selon les produits. Il existe des trucs pour reconnaitre un faux.
Se faire ses injections tout seul, ce n'est pas si simple... C'est toujours un peu dur (très très dur la première fois), de s'enfoncer une aiguille à 3cm de profondeur. Surtout quand on est d'un naturel maladroit. D'autant plus, que se piquer avec la main gauche, pour un droitier, me parait impossible. Du coup on se pique toujours au même endroit, et à force, ça fait mal au cul !
Il y a qques indications à suivrent strictement lors d'une injection. La plus importante de toutes concerne les risques d'infections. Vous devez toujours avoir les mains parfaitement propres. La zone où vous allez planter l'aiguille doit être correctement désinfectée. Rien ne doit toucher votre seringue avant qu'elle ne pénètre votre peau. Si vous utilisez un produit vétérinaire (flacon de plusieurs ml), changer l'aiguille de la seringue après avoir aspiré la substance.
Vous devez utiliser une seringue de 2ml pour injection intra-musculaire. Dans un premier temps, remplissez la d'air jusqu'au niveau de produit à injecter (1ml d'air par ex), puis videz cet air dans le produit. Cela va faciliter l'aspiration du produit, surtout si la substance est huileuse. Remplissez la seringue. Tenez la seringue vers le haut et tapez là plusieurs fois d'un doigt pour évacuer l'air. Faite couler un peu de produit le long de l'aiguille pour rejeter l'air et pour lubrifier. Plantez l'aiguille dans le muscle avec un angle de 90°. La totalité de l'aiguille doit pénétrer. Après avoir retirer l'aiguille, appliquez une compresse imbibée de désinfectant en appuyant pendant qques secondes.
Ne jamais procéder à plus de deux injections au même endroit. Ne jamais injecter plus de 2ml en une fois. Ne jamais réutiliser une seringue. Remettez toujours le capuchon en plastique sur la seringue avant de la jeter.
Une injection intra-musculaire peut se pratiquer dans la cuisse, dans le fessier ou dans le deltoide.